Recherche par lecteur : GOLAZ Françoise
279 résultats. Page 8 sur 14.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32058
Résumé:" Pendant des années j'ai vécu dans un mythe. J'écrivais sur lui un texte sans cesse remis en chantier. Tout ce que je vivais y entrait, hommes, villes, livres, saisons en enfer, jouissances, colères, tout y passait, à la fois structure vitale et machine romanesque le mythe accueillait tout. Un jour, j'ai mis ce manuscrit de côté pour écrire d'autres romans : ils n'ont jamais fait que le crypter. Alors je suis revenue à cette matrice, redescendue dans le souterrain. Perséphone 2014, c'est un nouveau point d'intersection entre cette histoire (cette vieille histoire folle) et la mienne, entre l'archaïque et l'ultra-contemporain. Que se passe-t-il quand un mythe s'empare d'une vie ? Quand il la pulvérise en passions brutes, en événements élémentaires ? Ce que j'entends de Perséphone, de cette voix très ancienne, très chantante, c'est ça : le désir d'être matière, d'un moi chaviré et d'un monde à l'envers. Mais aussi : comment sortir de ce désir - revenir des Enfers ? D'ailleurs, faut-il en sortir ? Et où est l'enfer ? Du côté des racines, des somptueux ravages et des incendies muets ? Ou dans les règnes de surface, les formes lisses, les ordres licites, les rites institués ? Reprendre Perséphone, c'est continuer, obstinée, à interroger le secret qui noue ensemble, très serrées, la jouissance, la mort et l'écriture. " G. A.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 12h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32034
Résumé:C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. A l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur. Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance. A la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes... Jens Christian Grøndahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières
Durée : 22h. 32min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 31892
Résumé:Connaître la normalité adoptive avant de s'attarder aux pathologies les plus fréquentes en adoption. Rappelons que parmi les enfants adoptés, un pourcentage, 15 à 20 %, présentera, en plus des caractéristiques de la normalité adoptive, des séquelles permanentes plus graves attribuables à un vécu préadoption particulièrement traumatisant et difficile ou à des problèmes de santé présents dès la naissance. Ce seront des enfants dits « à besoins spéciaux ». Le plus souvent, ces besoins spéciaux ne seront découverts qu'après l'adoption. Ces enfants auront besoin de soins spécialisés, et ce, sur une longue période. Ils seront en dehors de la normalité adoptive. Déjà, un enfant dans la normalité adoptive est à entretien plus sophistiqué qu'un enfant modèle de base ; un enfant adopté à besoins spéciaux est pour sa part à entretien extrêmement sophistiqué.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31866
Résumé:"Ce n'est qu'au moment d'entrer dans le bar-tabac que la nouvelle m'a vraiment heurté, qu'elle a commencé à filer le tissu du drap que je tendais depuis des années sur cette partie de ma vie. J'ai demandé deux paquets de cigarettes, salué les habitués du plat du jour. Au-dessus des tables, un téléviseur s'allumait sur une chaîne d'information en continu. A l'instant où j'y ai posé les yeux, le visage éminemment télégénique de Jean-François Laborde s'est figé sur l'écran. J'ai demandé qu'on augmente le volume. On annonçait son décès dans un accident de voiture. Suivait un rappel succinct de sa biographie. Fugacement, la pensée, absurde étant donné le temps accordé à l'information, qu'il n'avait pas été fait mention de ma mère m'a traversé l'esprit. " Dans La renverse, Olivier Adam retrace l'itinéraire d'Antoine, dont la vie s'est jusqu'à présent écrite à l'ombre du scandale public qui a éclaboussé sa famille quand il était encore adolescent. Et ce faisant, il nous livre un grand roman sur l'impunité et l'humiliation, explorées au sein de la famille comme dans l'univers politique.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31500
Résumé:Alors qu'il s'échappe de la villa où une fête hollywoodienne bat son plein, un scénariste en vogue aperçoit une jeune femme se jeter dans l'océan en contrebas. L'ayant sauvée d'une noyade assurée, lui qui regarde avec dédain les artifices et la vanité de son milieu ne tardera pourtant pas à vendre son âme, ou plutôt sa liberté, faute de savoir résister à la tentation. S'agit-il pour lui de jouer les héros ? ou d'oublier l'ennui et le naufrage de son mariage en se laissant aller à une énième liaison ? Et qui est-elle vraiment, cette jolie fille à la carrière d'actrice mal engagée et dont les fêlures, notamment amoureuses, prennent une tournure menaçante ? Toutes ces questions n'empêchent pas les deux êtres de plonger dans une relation venimeuse, qui réveille les démons de chacun. Le lecteur ne connaîtra jamais le nom des deux protagonistes de ce court roman, mais la langue de Hayes, d'une précision clinique, redoutable, les fait exister d'emblée, dans tous leurs travers, leurs faiblesses, leurs contradictions. Animé d'un désespoir existentiel évident, Hayes livre un portrait féroce de nos ambitions et de nos illusions, au sein duquel il réussit à distiller une ironie salvatrice.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31344
Résumé:Rabe marche en poète. Il sait ce qu'il devient. Il devient une langue. Il marche dans la nuit, il pense à la gloire, il aspire à la gloire. Je deviendrai quelqu'un dont on se souviendra. Je dois écrire encore mais maintenant je sais. Et il s'éloigne sur le sentier poussière. Un jour il faudra traduire cette nuit. Pour l'instant il faut la vivre. La manger et la traverser. Rabearivelo avance dans le soir, il est cette langue vivante qui traverse la nuit. Antanarivo, 1920. Rabe, orphelin d'une famille princière déchue, gagne de petites sommes en travaillant la dentelle. Il est feuilletoniste à l'occasion. A presque vingt ans, il rencontre Esther, poétesse de dix ans son aînée. Ils forment alors un pacte : veiller sur l'oeuvre de l'autre. Ce roman s'inspire de deux figures majeures de la littérature malgache, Jean-Joseph Rabearivelo et Esther Razanadrasoa, dite Anja-Z. L'écriture de Douna Loup recrée les audaces et les richesses nées du va-et-vient d'une langue à l'autre, du français imposé à la poésie hova. D'enthousiasmes en créations, Rabe, Esther et leurs amours successifs nous interrogent sur la liberté des sentiments, la liberté d'expression, la liberté absolument.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31299
Résumé:A l'âge de cinquante-neuf ans, Fiona Maye est une brillante magistrate à la Haute Cour de Londres où elle exerce en tant que spécialiste du droit de la famille. Passionnée, parfois même hantée par son travail, elle en délaisse sa vie personnelle et son mari Jack. Surtout depuis cette nouvelle affaire : Adam Henry, un adolescent de dix-sept ans atteint de leucémie, risque la mort et les croyances religieuses de sa famille interdisent la transfusion sanguine qui pourrait le sauver. Avant de rendre son jugement, Fiona décide soudainement de se rendre à l'hôpital pour rencontrer Adam. Mais cette entrevue, au cours de laquelle elle découvre un jeune homme romantique, poète et musicien, la trouble. Désormais impliquée personnellement, la magistrate décide de tout faire pour sauver Adam. Seulement sa décision n'est pas sans conséquences et elle se retrouve unie au garçon par un lien étrange qui pourrait bien causer leur perte. Dans ce court roman, Ian McEwan allie avec justesse la froideur de la justice à la poésie et à la musicalité qui imprègnent la vie des personnages. Dans un style limpide, il construit une de ces ambiances oppressantes dont il a la clé et fait preuve d'une complexité thématique impressionnante. A la lecture, les certitudes se dérobent : où s'arrête et où commence l'intérêt de l'enfant ?
Lu par : Françoise Golaz, Gérald Bloch
Durée : 2h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31107
Résumé:"Contemporain du malheur serbe, comme on a accoutumé de parler du malheur russe, Scepanovié est un adepte du " local sans les murs ", qui a nom l'universel. Les tropismes de fuite et les désirs de mort qui sont au coeur de la tragédie grecque se retrouvent pareillement au c?ur des romans et nouvelles de Branimir Scepanovié. Si La Bouche pleine de terre, avec ses airs de parabole judéo-chrétienne et sa "source grecque", est une oeuvre de la maturité et supporte la comparaison avec quelques chefs-d'oeuvre de Kazantzakis, ses thèmes et sa facture se retrouvent dans l'oeuvre entier de Branimir Scepanovié. A chaque fois, dans ses nouvelles et ses scénarios, l'écrivain serbo-croate cède aux mêmes tropismes et décline les thèmes éternels de la fuite, de la mort volontaire, mais aussi du salut. "
Durée : 7h. 23min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 31092
Résumé:Vous rêvez d'une croisière de l'extrême ? Alors, c'est parti pour l'Antarctique ! Sur le navire, une globe-trotteuse septuagénaire répertorie les similitudes entre humains et animaux. Et elles ne manquent pas, grâce à une brochette de voyageurs bigarrés venus se frotter aux épaulards tueurs, albatros, pétrels et autres éléphants de mer. En route pour le bout du monde, Tomas file vers son objectif ultime, en finir avec les tracasseries de la vie, seul sur la glace. C'est compter sans les quelque quatre cent mille manchots royaux qui peuplent les lieux, et sans Wilma dont la bonne humeur inébranlable laisse croire que tout lui sourit.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 9h. 49min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30887
Résumé:"Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser". Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au coeur d'une époque fascinée par le Vrai.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 10h. 32min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30735
Résumé:Un roman raconté à un éditeur disparu mais toujours présent où il est question de la Grèce d'aujourd'hui et de toujours, des SDF d'Athènes et des armateurs grecs, mais aussi de la mémoire et de cet autel qui a existé autrefois sur l'Acropole et qui était dédié à l'oubli, d'un mot disparu enfin que le narrateur cherche désespérément et qui n'est autre que le mot "clarinette".
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30535
Résumé:En Bretagne, il faut se méfier des apparences autant que de la météo. Ainsi, quand dans le petit avion à destination de Ouessant embarquent deux druides, un spécialiste des abeilles et une Espagnole couronnée par un donut de cheveux, tout peut arriver et tout va arriver, et pas de la façon qu'on imagine. Sur place, ils retrouveront une clique d'ornithologues japonais, le sieur Pommereau, qui joue au détective privé, et ce chanteur à succès, Vassili, beau ténébreux venu se mettre au vert après une histoire de moeurs. Dans ce mouchoir de poche qu'est Ouessant, les histoires de chacun vont s'entrecroiser, et les désirs s'affoler. De surcroît, face à la tempête qui gronde, il faudra faire face aux légendes comme celle du poulpe géant. Et au délire de quelques-uns que le grand large a déjà bien secoués. Avec poésie et fantaisie, Jean-Luc Coatalem signe une sorte de polar métaphysique, où le dérisoire tutoie le drolatique. A lire comme une fable du grand Ouest.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 2h. 34min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30303
Résumé:Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d'une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l'invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne amie d'école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d'histoire. En dépit d'un certain détachement sexuel, il s'entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces retrouvailles fortuites ravivent en lui les rêves et les désirs de jeunesse. Avec sa prose intimiste et précise, Aki Shimazaki explore cette fois ce que l'on devine derrière la paroi trop lisse des apparences.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20885
Résumé:La Femme adultère a pour personnage principal Janine désabusée par sa vie médiocre de femme au foyer qui accompagne son mari représentant en tissus dans le sud algérien et qui connaît une expérience fusionnelle avec le désert qui la comble (ce qui explique l'adultère du titre). Les Muets décrit l'univers d'une tonnellerie d'Alger et le malaise d'Yvars qui n'arrive pas à donner du sens à sa vie malgré un couple harmonieux et l'esprit de solidarité des ouvriers en lutte contre leur patron mais qui perdent le sens de la compassion. (wikipédia)
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 49min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20878
Résumé:Douze nouvelles placées sous le signe d'une sobriété stylistique digne de Raymond Carver au fil desquelles des couples divorcent, des femmes noires sont traquées par des pit-bulls sur des parkings, où la liste des courses à effectuer au supermarché finit par se confondre avec un programme de vie, où des mythomanes prennent leurs semblables en otage, où la mort frappe les hommes comme les animaux, où l'on écoute battre sous la poitrine d'un autre le cœur transplanté d'un amour décédé. Au sommet de son art et avec une superbe économie de moyens, Russell Banks propose ici un recueil de textes dont l'intensité transmue le réel et le quotidien en authentiques paraboles métaphysiques.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 10h. 48min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 20876
Résumé:Afrique du Sud, 1832. La jeune esclave Philida, tricoteuse du domaine Zandvliet, a eu quatre enfants avec François Brink, le fils de son maître. Lorsqu'il se voit contraint d'épouser une femme issue d'une grande famille du Cap, dont la fortune pourrait sauver l'exploitation familiale, François trahit sa promesse d'affranchir Philida, et envisage de la vendre dans le Nord du pays. Celle-ci décide alors d'aller porter plainte contre la famille Brink auprès du protecteur des esclaves. Tandis que les rumeurs d'une proche émancipation se répandent de la grande ville aux fermes reculées - l'abolition de l'esclavage dans l'Empire britannique sera proclamée en 1833 -, l'opiniâtre Philida brise peu à peu ses entraves au fil d'un chemin jalonné de luttes, de souffrance, de révélations, d'espoir. À partir d'un épisode de son histoire familiale, André Brink compose un roman à la langue poétique, âpre et sensuelle. Parce qu'il n'est pas de justice sans sincérité, ni d'indépendance sans langage, il orchestre un chœur de voix narratives offrant à chacun l'occasion de dire sa vérité. Murmures, prières et cris scandent ainsi un hymne à la liberté rêvée, qui donne son souffle à ce récit puissant.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 7h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20842
Résumé:Jake Whyte, une jeune Australienne, s'est réfugiée sur une île britannique où elle s'occupe seule d'un élevage de moutons. Le jour où plusieurs de ses bêtes sont sauvagement mutilées, la police locale ne semble pas prendre sa plainte au sérieux. Pourtant, Jake se sent menacée. Ce passé tourmenté et douloureux qu'elle pensait avoir laissé derrière elle en fuyant sa terre natale l'aurait-il rattrapée ? Tandis que Jake mène son enquête, nous sont révélés, dans un reflux de la mémoire, les événements à l'origine de son départ d'Australie. Des instantanés de vie qui éclairent peu à peu la personnalité de cette femme secrète. La ténacité de l'espoir et la fureur de (sur)vivre imprègnent ce roman noir que viennent illuminer de vrais moments d'humanité.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 9h. 39min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 20733
Résumé:Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa soeur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d'habitude. Échappant à la surveillance d'une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d'un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n'en plus finir, rêvant de l'inattendu qui pimenterait leur existence. Et l'inattendu arrive. Cauchemardesque, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l'Étrangleur du crépuscule commence, menée par l'inspecteur Torricelli. Trente ans plus tard, Rachel, devenue une célèbre romancière, raconte cette quête épuisante. Après quinze meurtres, le tueur de la montagne a disparu. Un jour, pourtant, les deux soeurs s'étaient trouvées face à lui. Fantasme de gamines hystériques, avaient déclaré les autorités. Depuis lors, Rachel s'est donné pour mission de retrouver cet homme. Et le dénouement, le lecteur le vivra en direct, de surprises en retournements.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 8h. 27min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 29947
Résumé:Novembre 1924, gare de Zurich, trois jeunes gens se croisent sous la plume d'Alex Capus. La vie les attend, les voies à emprunter semblent innombrables. A chaque intersection, une décision s'impose pour engager leur destin et choisir leur camp. En biographe passionné et passionnant, Alex Capus raconte le cheminement de deux hommes et d'une femme ayant vécu intensément le XXe siècle. Emile Gilliéron, génial dessinateur, émigrera en Grèce où il immortalisera des oeuvres d'art de l'Antiquité. Laura d'Oriano, chanteuse de cabaret, risquera sa vie pendant la Seconde Guerre mondiale. Felix Bloch, grand physicien pacifiste, participera au programme américain de conception de la bombe atomique, mais ne se laissera pas enrôler. Comme dans Léon et Louise (Actes Sud, 2012), roman ayant connu un succès international, l'auteur allie fiction et réalité, enrichissant son travail d'écriture par des recherches historiques approfondies. Un magnifique roman d'aventures, un voyage au-delà des frontières en compagnie de trois personnes qu'on aurait tant aimé rencontrer.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 2h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29882
Résumé:Retrouvant la forêt, un homme - la soixantaine - éprouve le besoin de célébrer ce milieu qui lui est cher, usant des mots à sa disposition. Pourtant, très vite, il réalise que cette présence-là - magique, mystérieuse, intimidante encore que familière - lui demande autre chose. Ce à quoi elle l'incite ? A écouter ce qu'elle a à lui dire. De lui. De ses chimères. Du temps qui passe. De sa fin qui approche. Et, plus généralement, du monde. De la Terre. Dju prodige qu'est la vie. D'abord interdit, l'homme choisit de céder à l'appel. De se mettre à l'écoute du sous-bois. Pour le coup, affranchies des décombres de sa mémoire, d'autres présences vont s'imposer à lui, requérant une semblable écoute. La rivière. Le feu. Le ciel nocturne. Les animaux. La légion de défunts qu'il transporte avec lui. Ainsi de suite. « Enfin l'apparition des spectres se tarit, livrant le chiffre neuf. Neuf seuils, totems ou sanctuaires. Neuf passages obligés, me mettant en demeure de cesser tout mouvement d'esquive. Etais-je prêt ? Ce fut la rivière qui, la première, me prit. » Requiem et chant de joie à la fois. Gratitude de Jil Silberstein contitue l'indispensable complément à La Terre est l'oreille de l'ours, grand et beau livre paru il y a deux ans, de même qu'à Une vie sans toi, bouleversant récit-hommage à sa défunte compagne. Le paradoxe silbersteinien consiste peut-être en ceci : tel l'arbre en forêt, Jil s'enracine toujours plus profondément en terre, enregistrant ses moindres vibrations avec un bonheur croissant ; pourtant cet écrivain est un arbre nomade, qui ne peut se contenter d'un seul sol : sa curiosité pour le Vivant est infinie, et sa soif de renouer avec l'homme vrai ne peut être étanchée. D'où sa quête généreuse, polyphonique, ici concentrée en neuf mouvements (de libération) intensément poétiques.